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Lacs et cours d’eau

La protection des lacs et des cours d’eau

La santé des lacs et des cours d’eau est une des priorités du Service de l’urbanisme et de l’environnement, qui travaille à protéger la qualité de la ressource en eau sur tout le territoire de la Municipalité.

Programme de protection des lacs

Le Programme de protection des lacs vise principalement à caractériser les lacs présents sur le territoire afin de bien planifier les différentes interventions qui visent à protéger la qualité de la ressource en eau. Ce programme est quinquennal et prévoit donc le suivi d’un même lac tous les cinq ans. Aussi, les différents plans d’eau caractérisés (lacs et cours d’eau) sont regroupés selon leur localisation par sous-bassin versant. Un tel programme permet d’établir et de suivre l’état de santé des lacs et est important pour la Municipalité qui juge essentiel d’effectuer des suivis de la qualité de l’environnement. Si la protection des lacs vous intéresse, nous vous invitons à consulter le Programme de protection des lacs pour en savoir davantage.

Programme de protection des lacs

RAPPORTS ESTIVAUX

Vous trouverez ci-dessous les rapports estivaux rédigés depuis 2015 en lien avec les suivis réalisés par les intervenants en environnement. Pour avoir accès aux rapports plus anciens, veuillez en faire la demande auprès du service de l’urbanisme et de l’environnement de la Municipalité.

 

Cyanobactéries

Recommandations générales pour les lacs touchés par des cyanobactéries:

  • Ne buvez pas l’eau colorée et ne laissez pas les animaux domestiques boire l’eau colorée.
  • Ne vous baignez pas dans l’eau colorée.
  • Si vous entrez en contact avec une fleur d’eau (eau colorée), rincez-vous avec de l’eau propre.
  • Ne piétinez pas et n’ingérez pas l’écume colorée qui s’accumule sur les berges.
  • Attention de bien surveiller les jeunes enfants qui aiment manger le sable en bordure de l’eau.
  • Respectez les recommandations des sauveteurs de la plage municipale.

CYANOBACTÉRIES

Les algues bleues sont depuis toujours présentes sur notre territoire, mais elles nous préoccupent davantage depuis les dernières années. En effet, depuis l’été 2007, plusieurs lacs ont été touchés par une prolifération d’algues bleues et a engendré une cascade médiatique qui a fait avancer la cause de la protection des lacs par l’intermédiaire d’une peur au niveau de la santé publique. Vous trouverez ci-dessous des détails sur l’identité des cyanobactéries, de leur présence à Mont-Blanc, sur les procédures à suivre si on en observe et sur la qualité de l’eau de baignade des lacs.

Sommairement c’est quoi?

Cyanobactéries vertes – lac Carré

Les cyanobactéries sont des procaryotes photosynthétiques, aussi connues sous le nom d’algues bleu-vert ou algues bleues. Ce sont des bactéries capables de faire de la photosynthèse, comme les plantes, ce qui leur donne un aspect coloré facilement comparable aux algues aquatiques. Ce n’est pas d’hier que les algues bleues existent, elles sont présentes dans tous les plans d’eau du monde, et ce, depuis environ deux milliards d’années.
Les cyanobactéries sont principalement problématiques depuis qu’elles prolifèrent dans nos plans d’eau sous forme d’épisodes de fleurs d’eau « blooms » de cyanobactéries qui modifient la coloration de l’eau et entraînent des risques pour la santé publique si un haut taux de toxines est révélé lors des analyses d’eau.

Cyanobactéries bleues – lac Carré
La situation à Mont-Blanc
Sur le territoire de Mont-Blanc, quelques blooms de cyanobactéries ont été constatés depuis les dernières années. Le lac Carré et le lac Caribou sont les principaux lacs touchés puisqu’ils connaissent différents épisodes de prolifération d’algues bleu-vert presque tous les ans. Le lac Carré est particulièrement préoccupant en ce sens, puisque la plage municipale est située sur l’une de ses rives. Par ailleurs, les situations observées au lac Caribou sont aussi préoccupantes puisque c’est un plan d’eau de villégiature qui rassemble beaucoup de citoyens du territoire. Pour plus d’informations concernant la situation dans la Municipalité, communiquez avec le service de l’urbanisme et de l’environnement.

Quoi faire si on en voit?
Être certain de la présence de cyanobactéries

Si on pense observer des algues bleu-vert dans notre lac, il est préférable de les identifier correctement pour éviter de les confondre avec des algues, du pollen, etc., et afin de ne pas s’affoler pour rien. Si vous n’êtes pas certain de votre observation, photographiez-les et transmettez les détails de votre observation par courriel à la Municipalité qui effectuera un suivi.

Comment signaler leur présence et à qui?

Les personnes qui observent des fleurs d’eau ou de l’écume de cyanobactéries sur un plan d’eau sont invitées à le signaler au Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MELCCFP). Pour ce faire, le ministère propose une fiche d’observation. Après avoir signalé la présence de cyanobactéries au MELCCFP, celui-ci confirmera ou infirmera leur présence en transmettant un message à la personne ayant fait le signalement, aux municipalités concernées ainsi qu’à la Direction de santé publique (DSP). Les fleurs d’eau qui pourraient entraîner un risque d’atteinte à la santé publique feront l’objet d’une prise en charge par la Direction de santé publique (DSP) et la diffusion de l’information se fera par l’intermédiaire de la ou les municipalité(s) touchée(s).

Pour se baigner dans son lac

Sur le territoire de Mont-Blanc, seule la plage municipale est suivie de façon régulière afin d’assurer aux différents usagers une bonne qualité de l’eau de baignade. En effet, la plage municipale est visée par le Programme Environnement-Plage et les sauveteurs effectuent un suivi visuel des cyanobactéries tous les jours. Dans le cadre du Programme Environnement-Plage des échantillons d’eau sont prélevés régulièrement afin de connaître la concentration en coliformes fécaux (bactéries) présente dans l’eau de baignade. Quant au suivi visuel des cyanobactéries, il permet une surveillance constante de la transparence et de la qualité de l’eau de la plage afin que le MELCCFP puisse facilement avoir accès à un registre d’observations advenant la présence d’un épisode d’algues bleu-vert et pour assurer la quiétude des baigneurs quant aux risques associés aux cyanobactéries pour les usages récréatifs (baignade, embarcations nautiques, pêche, etc.

D’autre part, il est difficile d’assurer une bonne qualité d’eau pour l’ensemble des lacs de la Municipalité malgré la mise en place du Programme de protection des lacs. Les citoyens sont donc responsables des activités qu’ils entreprennent si celles-ci sont liées à la ressource en eau sur l’ensemble du territoire.

Boire l’eau de son lac… JAMAIS!!!

Il est absolument déconseillé par la direction de santé publique de boire l’eau d’un lac sans que celle-ci ait été préalablement filtrée par un système de traitement adéquat. Ces recommandations sont à considérer sérieusement puisque plusieurs types d’organismes vivent dans l’eau des lacs et peuvent engendrer des risques pour la santé si l’eau est bue sans traitements préalables.

Actions de prévention contre les cyanobactéries
Actions municipales

La Municipalité effectue un suivi visuel des cyanobactéries à l’intérieur des limites de la plage municipale, située en bordure du lac Carré. Aussi, s’il y avait une problématique de cyanobactérie, la Municipalité se doit de transmettre la nature des restrictions d’usages aux citoyens concernés, c’est-à-dire ceux qui résident directement en bordure d’un lac et/ou ceux qui possèdent un accès à un lac faisant l’objet d’une restriction due à la prolifération de cyanobactéries.

PROGRAMME DE PROTECTION DES LACS

Le Programme de protection des lacs vise principalement à caractériser les lacs présents sur le territoire afin de bien planifier les différentes interventions qui visent à protéger la qualité de la ressource en eau. Ce programme est quinquennal et prévoit donc le suivi d’un même lac tous les cinq ans. Si la protection des lacs vous intéresse, vous pouvez consulter la description du programme « à modifier » pour en savoir davantage.

Arrivée de la problématique provinciale, été 2007

Les cyanobactéries sont sur la terre depuis bien longtemps, mais c’est depuis l’été 2007 qu’elles font l’objet de multiples discussions. En effet, dès l’été 2007 la municipalité de Mont-Blanc s’est impliquée face à la problématique en assistant à différentes formations pour outiller les employés municipaux concernés à l’identification et aux procédures à suivre dans le cas où une fleur d’eau de cyanobactéries apparaissait. Aussi, la sensibilisation et l’éducation des riverains se sont accentuées afin d’améliorer l’état des terrains riverains non revégétalisés ou ceux dont le gazon était entretenu jusqu’au bord. Bref, depuis l’arrivée de cette problématique, une panoplie d’outils et d’actions ont été mis en place et seront poursuivis afin d’améliorer la qualité de l’eau sur le territoire.

Plan de lutte aux cyanobactéries (2008 à 2010)

Les actions concrètes posées dans le cadre du Plan de lutte aux cyanobactéries visent les lacs qui ont été touchés par une prolifération de cyanobactéries et ont été effectuées en collaboration avec les organismes de bassin versant locaux dont Agir pour la Diable et l’OBV des Rivières Rouge Petite Nation et Saumon (RPNS). Plusieurs lacs ont été visés dont le lac du Raquetteur, le lac Carré et le lac Caribou. Les activités effectuées dans le cadre de ce plan de lutte sont variées : caractérisation de la physico-chimie des tributaires, plantations riveraines variées, activités de sensibilisation variées, atelier de formation sur le contrôle de l’érosion, suivi du périphyton, contribution au RSVL, suivi des rives, etc.

PLAN DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET PLAN D’ACTION EN ENVIRONNEMENT

Le conseil municipal désire se doter d’un plan de développement durable à l’intérieur duquel s’insérerait un plan d’action en environnement adapté aux réalités de Mont-Blanc. La réalisation d’un plan d’action en environnement implique nécessairement la compilation et la révision des différentes études scientifiques touchant les lacs de la Municipalité afin de mettre en évidence les actions concrètes à poser pour améliorer la qualité générale de l’environnement sur le territoire. Détails à venir.

Pour informations :
Contactez le service de l’urbanisme et de l’environnement.

Bandes riveraines

Les bandes riveraines (rives) sont des zones de conservation importantes sur le bord des lacs, cours d’eau et milieux humides. Les rives sont protégées et les ouvrages qui y sont autorisés sont très limités et doivent être encadrés par la Municipalité dans un certificat d’autorisation (permis gratuit). Les rives doivent aussi être bien boisées et reboisées au besoin, tel qu’exigé par la réglementation municipale. La rive a 10 ou 15 mètres de profondeur, tout dépendamment de la pente, les 5 premiers mètres riverains doivent être bien végétalisés et la largeur des accès varie de 1,2 m à 5 m selon la pente de la rive ou la largeur du terrain au lac.

Pour plus d’informations, consultez les liens suivants et n’hésitez pas à communiquer avec l’inspecteur en environnement au besoin afin d’encadrer vos réalisations et usages en rive.

Brochure reboisement

Le marcottage

Rapport sur la qualité de l’eau des lacs

RAPPORT D’EUTROPHISATION 2009-2011

Résumé
Sur le territoire de la Municipalité de Mont-Blanc, 24 lacs ont été visés par une étude d’eutrophisation entre 2009 et 2011. Ces études ont dressé le portrait de la qualité de l’eau et de l’environnement des lacs étudiés. Vous trouverez ci-dessous les résultats de ces études. En résumé, la majorité des lacs échantillonnés entre 2009 et 2011 semblent en bonne santé, malgré un état de vieillissement plus avancé de certains lacs. De plus, ce rapport présente des recommandations intéressantes à consulter pour ceux qui désirent favoriser une bonne santé des lacs.

Consultez le contenu général ainsi que le contenu spécifique au lac qui vous intéresse.
Si vous désirez obtenir la version complète du rapport (contenu général et le contenu spécifique de tous les lacs) , faites-en la demande par courriel à : inspecteur.env@mont-blanc.quebec.

Contenu général

Cliquez ici pour voir le rapport général qui contient les points suivants : Résumé, lexique, introduction, mesures physico-chimiques, méthodes, résultats, discussion, résumé des résultats, recommandations générales, actions municipales, conclusion, références, annexes « plan quinquennal 2006-2010 et 2010-2014 ».
Contenu spécifique aux lacs de la Municipalité

 

Pour consulter les versions les plus actuelles des résultats de la qualité de l’eau des lacs, veuillez-vous référer aux présentations présentées aux participants des diverses éditions du Brunch des lacs (lien vers actions environnementales).
De plus, vous trouverez ci-dessous divers résumés des résultats liés aux le suivis de la qualité de l’eau dans le cadre du Programme de protection des lacs. Les résultats détaillés seront intégrés à la prochaine édition du rapport d’eutrophisation.

 

 

La transparence de l’eau : un indicateur de la santé des lacs

La transparence de l’eau, mesurée à l’aide d’un disque de Secchi, indique jusqu’où la lumière pénètre dans un lac. C’est un indicateur crucial de sa santé.

Pourquoi est-ce si important? Une bonne transparence garantit la lumière nécessaire aux plantes aquatiques, essentielle à un écosystème sain. Une eau trouble, en revanche, révèle souvent une prolifération d’algues (signe d’eutrophisation due à un excès de nutriments), la présence de sédiments ou de matières organiques, ce qui indique une dégradation. Cette turbidité peut aussi entraîner un réchauffement de la surface et une diminution de l’oxygène, nuisible à la vie aquatique. Enfin, un lac très transparent est généralement jeune et sain (oligotrophe), tandis qu’un lac trouble est souvent plus ancien et potentiellement dégradé (eutrophe).

Une baisse de la transparence agit comme un signal d’alarme pour la qualité et la santé du lac. C’est pourquoi la Municipalité, dans le cadre de son Programme de protection des lacs, effectue des mesures de transparence tous les cinq ans.
Conscientes de l’importance de ces données, plusieurs associations de lacs ont montré un intérêt accru à recueillir davantage de mesures, que ce soit par des initiatives individuelles ou via le Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL). Depuis 2025, la Municipalité facilite la compilation de ces données de transparence recueillies par les associations.
Voici le fichier de la plus récente compilation, réalisée le 2 juillet 2025.

Pour obtenir la version Excel de la compilation, veuillez communiquer avec le service de l’urbanisme et de l’environnement de la Municipalité.

Associations de lacs de Mont-Blanc

Les associations jouent un rôle essentiel dans la préservation de notre environnement unique. Plus que de simples regroupements de voisins, elles sont les gardiennes de nos lacs, des joyaux naturels qui définissent notre belle municipalité.

Leur engagement est crucial pour le maintien de la qualité de l’environnement en général, en protégeant nos écosystèmes fragiles et en assurant la biodiversité. Pour le voisinage et la communauté, elles sont un pilier, favorisant la cohésion sociale et un cadre de vie sain et agréable pour tous les résidents et visiteurs.

Enfin, pour la municipalité de Mont-Blanc, leur collaboration est inestimable. Elles sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain, nous aidant à identifier rapidement les défis environnementaux et à mettre en œuvre des solutions efficaces. Ensemble, nous assurons un avenir durable à nos lacs et à notre communauté. Nous les remercions pour leur précieuse implication !

Pour connaître les associations de lac de Mont-Blanc, cliquez ici.

N’hésitez pas à communiquer avec les associations ou avec le regroupement des associations pour vous impliquer davantage pour la protection des lacs.