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La démarche de planification stratégique bat son plein !

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Histoire et patrimoine

UN VILLAGE SE RACONTE…

 

Aperçu de notre histoire

L’histoire de Mont-Blanc trouve son origine lorsque débute, en 1864, l’arpentage du canton de Wolfe. Dans ce vaste espace vallonné couvert de forêts denses, comprenant de nombreux lacs et cours d’eau, seuls quelques colons s’étaient établis dans la région des lacs Caribou et Supérieur.

Inquiets de l’exode de Canadiens français vers les États-Unis, les autorités politiques et religieuses voient, en la colonisation vers le Nord, la solution à un problème qui décime les familles. Personnage maintenant légendaire, le curé Labelle devient la figure de proue de ce projet.

Aux débuts des années 1870, répondant à l’appel de ce grand colonisateur, les premiers colons qui se risquent par l’Ouest, au-delà de Sainte-Agathe, voient leurs efforts entravés par deux montagnes si escarpées que le chemin qui les traverse sera surnommé « chemin de la Repousse ». C’est d’ailleurs par ce nom, qui porte en lui toutes les difficultés de nos fondateurs, que l’on nomme la mission établie par le chanoine Maxime Leblanc en 1871.

En 1879, c’est l’abbé Samuel Ouimet, nouveau desservant de la mission la Repousse, qui change cette appellation pour celle de Saint-Faustin. Voilà pour l’aspect religieux. Par contre, le 1er janvier 1881 marque le début légal de notre histoire sous le nom de Municipalité du Canton de Wolfe, comprenant ledit canton dans son entier.

Ainsi donc, malgré les difficultés rencontrées par nos fondateurs, en 1884 on y recense déjà une soixantaine de familles qui, ayant défriché leur parcelle de terre, changent à jamais le paysage sauvage de notre contrée. Le village prend peu à peu racine.
Néanmoins, le développement ne se poursuit que lentement, car la population vit presque en vase clos durant l’hiver. Bien qu’amélioré par un nouveau tracé contournant les montagnes tant redoutées, le chemin de la Repousse, mal entretenu, demeure un frein aux déplacements, et cela même en été.

Le curé Labelle multiplie les démarches pour faire avancer, au sens littéral du mot, son projet de chemin de fer. Mais coup de théâtre, la population apprend avec consternation le décès de son plus grand bienfaiteur : le roi du Nord n’est plus!
Malgré tout, la construction de la voie ferrée se poursuit. On peut imaginer la joie de nos colons en entendant pour la première fois, vers la mi-novembre 1892, le puissant grondement de cette locomotive tant attendue. Quel effet dans ce petit village calme, perdu dans la nature! Désormais, l’avenir leur appartient avec ses promesses d’une prospérité qui dépassera largement leurs espérances.

La gare se construit l’année suivante et voit se développer autour d’elle un véritable noyau villageois. Le courrier arrive régulièrement, des hôtels se construisent, des maisons de pension ouvrent leurs portes et plusieurs habitants s’improvisent chauffeurs de taxi hippomobile pour accueillir les touristes attirés par une nature champêtre qui leur offre en prime des lacs et rivières leur assurant de beaux trophées de pêche.

Notre territoire si boisé voit également les chantiers forestiers et les scieries se multiplier. Le train peut désormais ravitailler les grandes villes, dont les besoins en bois de chauffage ne font que s’accroître. Toutes ces nouvelles infrastructures, tant touristiques qu’industrielles, procurent du travail à nos familles qui peinent sur leurs terres infertiles.

1912 marque le début du morcellement du canton de Wolfe : cinq lots se détachent pour former une partie d’Ivry-sur-le-Lac. En 1922, les habitants des lots entourant le lac Carré décident d’ériger une nouvelle municipalité qu’ils nomment Saint-Faustin-Station.

Le développement se poursuit et en 1933, la découverte fortuite d’un petit ruisseau marque le début d’une aventure, voire d’une révolution qui allait bouleverser la destinée de la municipalité du canton de Wolfe : celle de l’aménagement de la Station piscicole des Laurentides. En temps de crise, quelle opportunité pour le village : la main-d’oeuvre ne manque pas!
Directeur de la pisciculture de 1934 à 1941, le biologiste Gustave Prévost lui donne son essor. Grand innovateur, il met au point un système d’ensemencement aérien qui sera utilisé au-delà même de nos frontières. La pêche sportive, d’une importance capitale pour l’économie de la région, se trouve restaurée, après des années de surpêche avec des appâts qui avaient contribué à introduire des espèces indésirables.

Les successeurs de ce grand biologiste, secondés de nos compétents pisciculteurs, continuent le développement de ce site qui atteint une renommée internationale. Les bâtiments en pierres des champs et l’aménagement paysager en font un joyau touristique où l’affluence ne cesse de croître durant les premières décennies de sa création.

Pendant ce temps, en moins de vingt ans, les différentes parties de la municipalité du canton de Wolfe d’origine voient leurs appellations et leurs territoires se modifier de nouveau. En 1944, Saint-Faustin-Station devient la Corporation municipale du village de Lac-Carré. Celle du canton de Wolfe prend finalement le nom de sa paroisse, c’est-à-dire Saint-Faustin. En 1957, la partie sud de cette dernière se détache pour former Saint-Faustin-Sud et la partie nord conserve le nom de Saint-Faustin. Comme celle-ci devient, en 1960, la municipalité de Lac-Supérieur, Saint-Faustin-Sud reprend son appellation de Saint-Faustin.

Pour résumer, à partir de 1960, l’ancienne municipalité du canton de Wolfe, excluant les cinq lots perdus au détriment d’Ivry-sur-le-Lac, se trouve divisée en trois villages : soit, du sud au nord, Saint-Faustin, Lac-Carré et Lac-Supérieur. Cette situation connaît son dernier développement en 1995 alors que les citoyens de Saint-Faustin et de Lac-Carré sont invités à se prononcer sur une possible fusion de ces deux municipalités. Résultat : le 3 janvier 1996 voit la création de Saint-Faustin-Lac-Carré. À Lac-Supérieur, on choisit le statu quo.

Pour boucler la boucle, le neuf mai 2014, la Commission de toponymie du Québec accepte les noms des monts de la Repousse et de l’Épouvante, et cela grâce aux multiples démarches de la Société d’histoire de la Repousse. Ces monts, bravés par nos fondateurs, et qui marquent un pan important de l’origine de notre municipalité, se trouvent ainsi immortalisés, rendant hommage à ces vaillants défricheurs.

Cécile Fleurant
Société d’histoire de la Repousse

Inventaire du patrimoine culturel

En 2013, la MRC des Laurentides a publié un inventaire du patrimoine culturel de Mont-Blanc. Ce rapport présente les résultats de l’inventaire, fait un bilan de la situation du patrimoine dans la Municipalité et offre des recommandations.

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